Par exemple, il y a 2 ans, alors que j'avais un entretien avec un très gros labo pour un poste de commercial, je me suis rendue à Toulouse. Après cet entretien fort éprouvant, et pour décompresser, je suis allée me restaurer dans le centre à côté du capitol. J'ai ensuite décidé de faire un peu de lèche vitrine... grave erreur surtout quand on se sent faible! Là, je tombe face à LA vitrine de "Cop'copine"! Je rentre et découvre avec joie une nouveauté pour moi... le sarouel! Je ne vous parle pas du sarouel de Tunisie ou autre. non, non, non! Le sarouel trop classe, trop beau qu'on peut mettre version cool-branché au boulot dans la journée; ou, simplement en changeant de chaussure, version hyper classe!

Bien évidemment, je craque!
Depuis donc 2 ans, je porte mon sarouel adoré en toute occasion.
C'était sans compter sur cette nouvelle anecdote...
La semaine dernière, et comme j'aime bien être un peu sapée pour aller bosser, je décide tôt le matin de mettre mon sarouel. Grande décision au demeurant, puisque comme toute nana aimant les fringues, je me plante régulièrement devant ma penderie, limite la larme à l'oeil en me disant "J'AI RIEN A ME METTRE!!!". Je me pomponne, make up, brushing, chaussures. Tout est nickel! Je peux donc partir prendre mon bus (oui je boycotte l'essence!). En marchant jusqu'à l'abribus je ne remarque rien juste que j'ai méga froid. je monte dans le bus de façon assez acrobatique d'ailleur puisque l'entre-jambe du dit sarouel est à la hauteur de mes genoux! la marche du bus étant plus haute que de simples marches d'escalier, je dois , et ce de façon suptile et délicate, remonter l'élastique serrant mes mollets jusqu'au dessus de mes genoux. Je suis arrivée à bord. Tout va bien. Je m'installe et le chauffeur démarre.
Je travaille en centre ville et beucoup de gens vivant dans le centre n'ont pas de voiture et par conséquent, prennent le bus également.
Je descends comme d'habitude place Arago. Je commence à marcher vers mon bistrot préféré pour prendre mon petit café du matin.Je rêve un peu, l'esprit vide, je salue des gens que je croise tous les jours. Je remarque alors que la fameuse tramontane qui nous avait épargnée pendant une partie de l'été, c'était levée.
Soudain, marchant de façon chic et distinguée dans une des rues les plus passantes de Perpignan, le vent s'engouffre à l'arrière de mon sarouel me transformant alors en ce petit écureuil volant! Je me retrouve alors piétinnant, les jambes écartées, poussant de petits cris au fur et à mesure que le vent redoublait d'intensité!
C'était absolument épouvantable! J'avais l'air d'une dinde! Comment retrouver un peu de dignité après cela...?
Mais vu que niveau anecdote foireuse et autre je suis quand même en très haute catégorie, j'ai bien compris que le ridicule ne tuait pas!
Je suis arrivée au bistrot pleurant de rire! j'ai raconté mon histoire une fois arrivée au boulot. Mon boss étant bon public a bien rit aussi!
2 commentaires:
J'imagine bien le sarouel qui se transforme en toile de parachute!!
Rho, et puis Cop'copines, j'adooooooooooore! ;-)
Et voilà que tu te transforme en Super Héroïne !!!
Attention Batman tu as une rivale
Mais tu vas t'arrêter ou ?
Gros Bisous
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